vendredi 7 mars 2014

Regard citoyen 5



Il fut un temps où  les représentants de l’État exerçaient une tutelle rigoureuse sur toutes les affaires locales.

Communes et départements devaient obtenir l'agrément préfectoral pour gérer leurs affaires et cette servitude devenait, de plus en plus, pénible à supporter.

C'est alors que les élus du peuple engagèrent une lutte opiniâtre pour abolir ce pouvoir jacobin afin que soient  reconnus les droits et libertés des collectivités territoriales.

La décentralisation  devint  une réalité, en 1982.

Désormais, communes, départements et régions avaient la capacité de s’administrer librement.

Mais au fil des réformes, l'exercice de ce pouvoir local fut confisqué par les représentants des partis au détriment des citoyens.

Aujourd'hui, les professionnels de la politique, adeptes du cumul des fonctions, constituent une nouvelle féodalité jalouse de ses avantages et maîtresse du destin de nos collectivités.

Il est temps de dénoncer ces privilèges claniques, de bannir ces partis sclérosés, pour promouvoir un pouvoir local maîtrisé par les   citoyens.

Il est temps de rétablir l'exercice de la souveraineté populaire.

VIVANTES” va dans ce sens, c'est heureux.

À Aurillac, le 7 mars 2014,
Michel Rocagel 



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