Il fut un temps où
les représentants de l’État exerçaient une tutelle rigoureuse sur toutes
les affaires locales.
Communes et départements devaient obtenir
l'agrément préfectoral pour gérer leurs affaires et cette servitude devenait, de
plus en plus, pénible à supporter.
C'est alors que les élus du peuple engagèrent
une lutte opiniâtre pour abolir ce pouvoir jacobin afin que soient reconnus les droits et libertés des
collectivités territoriales.
La décentralisation devint
une réalité, en 1982.
Désormais, communes, départements et
régions avaient la capacité de s’administrer librement.
Mais au fil des réformes, l'exercice de
ce pouvoir local fut confisqué par les représentants des partis au détriment
des citoyens.
Aujourd'hui, les professionnels de la
politique, adeptes du cumul des fonctions, constituent une nouvelle féodalité
jalouse de ses avantages et maîtresse du destin de nos collectivités.
Il est temps de dénoncer ces privilèges
claniques, de bannir ces partis sclérosés, pour promouvoir un pouvoir local
maîtrisé par les citoyens.
Il est temps de rétablir l'exercice de la
souveraineté populaire.
VIVANTES” va dans ce sens, c'est heureux.
À
Aurillac, le 7 mars 2014,
Michel
Rocagel
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