mercredi 21 mai 2014

Regard citoyen n°6 /mai 2014

Tout commence par la force éclairante du symbole. Les deux premiers intervenants du « café citoyen » dénoncent la dérive monarchique de la Vème République. Ce mouvement, amorcé dès 1958, nous a conduit, au fil des présidences, vers un régime néo féodal contre lequel il convient de s’insurger. Le constat est établi selon lequel le pouvoir est, aujourd’hui, exercé sans partage, à tous les niveaux de décision, par les tenants du système, des caciques de partis sclérosés dont le naufrage, faute d’audience populaire, est inéluctable. La faillite de la démocratie constatée, la question se pose de savoir si le citoyen existe encore. Cette question a permis aux participants du « café citoyen » de tracer plusieurs pistes volontaires, sachant que les citoyens ne doivent compter que sur eux-mêmes pour affirmer leur existence et retrouver leur droit à la parole. Ces chemins d’actions civiques passent par : La prise de conscience de la capacité à agir ou de comprendre les règles de l’économie et du marché. La mobilisation active pour les causes ou les projets motivants comme celui du développement durable. L’action concertée des consommateurs. L’écoute de la base, le dynamisme citoyen, seuls moteurs légitimes du changement. Le « café citoyen » riche d’échanges sur ces sujets d’ordre général aborda quelques aspects de la vie locale, comme celui de la fermeture de l’accueil de jour, ainsi qu’une intéressante préoccupation philosophique relative à la citoyenneté comparée à la personnalité… ! A vos plumes Citoyens et à notre prochain rendez-vous fixé le 17 juin 2014. A Aurillac le 16 mai 2014. Michel Rocagel