Affichette Rouge Cerise le 5 JUIN





Impliquer les habitants dans l'aide à la décision des élus locaux? ou l'utopie d'une ébauche de démocratie participative dans quelques collectivités: villes, agglos et départements!







Lettre à ma Cousine. À Aurillac, le 3 novembre 2014.

Chère Alexandrine,

Sais-tu que la démocratie nouvelle est arrivée?
Annoncée à grands renforts de tambour, d'articles dans les gazettes, elle fit l'objet de trois liturgies célébrées par le Maire pour que le peuple sache bien que le temps de la libre expression citoyenne était, enfin, venu.
Une charte rénovée s'y trouvait glorifiée dés lors qu'elle validait toutes les exigences requises pour que le peuple devienne associé au destin quotidien de son cadre de vie; la décision finale restant, bien entendu, aux édiles qu'il a choisis pour le représenter.
Écoute, chère Cousine, les annonces proclamées dans cet acte octroyé,...
.autant de louables intentions!
«Favoriser le dialogue entre les Aurillacois et la Municipalité,
lieu de proximité entre les habitants et les élus,
lieu d'implication des habitants dans la cité,
lieu d'élaboration collective...»
Voila des formules positives, stimulantes.
Ainsi la proximité entre les habitants et leurs élus créerait les conditions d'un dialogue direct, d'un échange utile et je m'en réjouissais jusqu'à ce que je lise que «...pour le bon fonctionnement des conseils de quartier, il n'est pas souhaitable que des élus municipaux, autres que l'élu référent, participent à ces instances».
Pourquoi?... Ces élus municipaux sont ils soupçonnés de nuisance et comment leur participation aux conseils de quartier serait elle la cause d'un fonctionnement lamentable?
Le pouvoir municipal professe des certitudes suspectes.
Je pense, au contraire, que la présence des élus d'un quartier à la réunion des habitants, loin d'entraver le bon déroulement des échanges, ne peut que les enrichir et je sais, chère Alexandrine, que tu partages mon sentiment sur ce point.
Cette charte se donne l'apparence de l'ouverture et de la transparence, lorsqu'elle attribue aux conseils de quartier des compétences «...de débat, de réflexion et d'échange sur les orientations, les projets et les décisions de la Municipalité...», mais elle ne va pas au bout de sa démarche.
D'une part, elle restreint le champ de ses compétences aux seules affaires communales alors que celles de la communauté d'agglomération nous concernent tout autant.

D'autre part, elle met en avant la prééminence de «l'information».
Cette posture gâche toutes les intentions affichées de dialogue et de réflexion collective.
Elle annonce, en effet, sur un ton altier :
«... la municipalité d'Aurillac informe régulièrement le conseil de quartier ».
Non!.. Elle devrait, plutôt, affirmer que la municipalité soumet aux conseils les actions prévues par les collectivités communale et communautaire, pour recueillir leur avis.
L'information s'oppose au dialogue, la consultation le favorise.
C'est à cette condition nécessaire que seront appréciés, chère Cousine, la volonté de nos Élus de promouvoir une vraie démocratie partagée.
Cette ouverture aux citoyens des affaires publiques deviendra t-elle réalité ou ne sera t-elle, encore, qu'un leurre?
Les temps qui viennent nous apporteront la réponse.

Chère Sandrine, je te dis mon attachement.

Ton cousin Émile. 



contact:  avec15@laposte.net






VIVANTES présente ses candidats
Jeudi 13 mars à Hélitas à 20h



BROUILLARD POLITIQUE
L'époque des élections municipales est un vrai sujet d'étude pour les politologues, mais aussi pour les sociologues. Alors que le fossé se creuse de plus en plus entre l'élite politique et les électeurs, cette période voit fleurir les initiatives et chacun y va de sa parole pour apporter sa pierre à un meilleur avenir communal. Comme un dernier sursaut démocratique... Il y a même des chercheurs qui, prenant le contre-pied d'une opinion de plus en plus répandue, et argumentant sur le fait que la commune reste la dernière élection de proximité, considèrent les plus de 36000 communes françaises comme une richesse à préserver. Ma réflexion porte sur deux aspects autres.
Le premier concerne "l'establishment politique" des grands partis. Il est frappant de voir que beaucoup de têtes de listes de ces formations pour les communes d'une certaine importance font partie des classes favorisées. En soi, cela ne pose pas problème. On peut être un homme ou une femme parfaitement honnête et avoir une situation professionnelle aisée. Cela devient problématique quand il n'y a plus que ces représentants-là et qu'aucune autre couche de la population n'est représentée. On frôle "l'entre-soi", c'est-à-dire le risque de réfléchir dans un petit périmètre et de proposer des pistes totalement écartées des volontés  populaires. On peut même douter de la capacité de ces candidats à être vraiment les représentants d'autres catégories sociales que la leur, quel que soit leurs discours. Le mal est profond. Etre candidat suppose une connaissance approfondie des rouages administratifs de plus en plus difficiles à acquérir quand on a ni le temps, ni les moyens. Les mouvements d'éducation populaire n'ayant plus la même audience qu'à une époque, la difficulté en est accrue.   Il y a donc, intellectuellement et socialement, une "classe" politique qui a pris les commandes sous couvert de légitimité démocratique. Il reste peu de pistes pour sortir de l'impasse.  Parier pour que les partis politiques s'approprient cette question et donnent une plus grande place aux couches populaires? Les représentations au Sénat, à l'Assemblée Nationale et au Gouvernement ne nous laissent rien espérer de ce côté-là. Reste l'immense chantier de la citoyenneté et de la démocratie partagée avec de nouvelles règles du jeu, mais le chemin est long et épineux...  
 L'autre aspect touche à la désignation des têtes de liste dans les communes d'une certaine importance et la communication qui suit cette désignation. En règle générale, ce sont les partis, et eux-seuls, qui désignent la tête de liste. Souvent, une poignée de militants à jour de leur cotisation se réunissent, se déchirent parfois, et décident.  Le public apprendra plus tard qui est celui ou celle qui mènera la liste. Dès que les premiers documents de campagne apparaissent, le ou les partis disparaissent. On retrouve, en tout petit, les "logos" des appareils de façon très discrète, comme s'il y avait une gêne. Pourquoi une gêne? Pourquoi ne pas dire que "un tel" représente le Parti Socialiste et ses alliés ou que "tel autre" est le tête de liste de l'UMP et de ses alliés. Pour ma part, je vois là un brouillard entretenu qui pose au moins cette question: Soit le tête de liste est désigné par le parti et le parti s'affiche en clair, soit le tête de liste est désigné par le parti et le parti s'affiche en clair, soit le tête de liste "brasse" plus large, et à ce moment-là, il ne peut être désigné par le ou les seuls partis qui pilotent la liste. Là aussi, espérer de ceux-là mêmes qui sont en poste une évolution de la règle est sans espoir.

Seul le changement des règles par une nouvelle Constituante est une piste crédible et démocratique.

René Burle/ AVEC / mi-février 2014

REGARD CITOYEN  (4)
Entrez…entrez, mesdames et messieurs, le spectacle va commencer!
Vous allez voir et comparer les prouesses des troupes municipales du fabuleux cirque électoral installé à Aurillac…!
Voici le troupeau usé des pachydermes, cornaqué par l’inévitable patriarche cumulard à la face revêche et à l’allure fripée. Son programme excelle dans la banalité et la platitude, un rase motte acrobatique qui n’éveille aucune émotion.
Voici la troupe des ombres composée, elle aussi, de quelques vétérans de la municipalité sortante, ou ils furent incapables de se faire entendre. Son improvisation programmatique ressemble à un tigre de papier faisant semblant de se réveiller, c’est plaisant et futile.
Enfin, l’affiche «  VIVANTES » vient, heureusement, troubler cet ennuyeux face à face.
Voici des hommes et des femmes décidés, capables de porter des projets visionnaires, soucieux de redonner un sens au dialogue démocratique, attentifs aux conditions de vie des populations oubliées, à l’obligation d’un urbanisme déployé.
Le citoyen oublie le burlesque rabâché des écuries hégémoniques pour fixer son regard sur les prestations de haut vol, vivantes, de cette jeune équipe motivée.

à Aurillac, le 7 février 2014, Michel Rocagel   


Regard citoyen
Un patriarche cumulard gonfle ses muscles, assisté  de quelques nobliaux d’un parti fossile.
Combien d’années de mandats divers pèsent sur l’échine de ces nantis de la politique ?
La vision de l’avenir qu’ils nous proposent, présente une affligeante banalité.
Ils veulent, disent-ils, dynamiser un élan, mais ne font que rabâcher des rengaines éculées.
Sans idée, leur sermon n'est que copie des palabres élyséennes. 
Ces caciques usés, affamés de pouvoir, forment une image que les citoyens rejettent
                                                   Aurillac, le 23 janvier 2014.    M.R


récente réunion d'AVEC
Mardi 21 janvier 2014, à 18h
Salle des Enfants Terribles à Belbex, Aurillac


une autre réunion AVEC a eu lieu
Mardi 17 décembre 2013, à 18h,

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