vendredi 20 novembre 2015

Rapport moral AG AVEC nov. 2015


RAPPORT MORAL AVEC 21 oct. 2015/ AG du 5 nov. 2015


L'année écoulée mérite qu'on prenne un peu le temps du recul.

En effet, nous avons fait preuve d'une certaine densité associative. Les ateliers, plénières et cafés citoyens ont été relativement nombreux. Nous nous sommes retrouvés avec d'autres pour des projets communs. Ce qui est une avancée.
Nous avons participé à des manifestations publiques.
Nos textes et nos analyses sont souvent considérés comme pertinents.
Installés, de façon modeste certes, dans le paysage aurillacois, notre association est maintenant connue.
Notre volonté de ne pas rester isolés, de croiser les autres forces nous a emmené récemment à rejoindre la semaine de la solidarité internationale.

Reste cependant que nous vivons une période compliquée qui se caractérise par une absence de perspectives, une faiblesse chronique du militantisme et une incapacité à retrouver de l'enthousiasme pour des réponses politiques.

Le mal est profond et nous impacte tous, aussi bien dans nos parcours individuels que dans nos aventures collectives.

Analysons d'abord les enjeux.

 Ce territoire fourmille d'acteurs et d'initiatives intéressantes. Beaucoup, ayant perdu espoir en une réponse politique et collective, considèrent que la meilleure démarche est avant tout de se démarquer du consumérisme et essayent de vivre autrement, mieux, dans un autre rapport aux choses et aux objets.
Cette attitude porte en germe beaucoup d'espoir à condition d'y associer un coefficient politique de transformation des forces en présence.
Le système que nous dénonçons se caractérise par deux principaux ressorts: le premier, assez insupportable, est sa capacité à tout récupérer, y compris les plus belles idées et les plus beaux projets. Le second est d'avoir progressivement étouffé toutes les alternances et de nous réduire à se défendre et rechercher des réponses adaptées ponctuellement.
La lucidité nous conduit à réfléchir au terrible constat d'aujourd'hui: que pèsent nos actions diverses au regard des déferlantes ultra-libérales qui font profit de tout, déséquilibrent l'éco-système et asservissent les hommes?

Dans ce tableau assez noir, soyons attentifs aussi à ce que nous disent les autres, les plus jeunes en particulier, souvent absents de nos rencontres.
La plupart considèrent que nos modes d'actions n'ont aucune efficacité, ne correspondent plus. Cela questionne.
La mobilisation, pour cette jeunesse, s'articule autour de projets concrets, comme le café associatif en germe à Aurillac.
A l'inverse, nos analyses, nos réflexions sur un monde de plus en plus sombre, leur parait sans grand intérêt, d'autant que la toile permet aussi de retrouver les mêmes analyses.

Le schéma électoral n'offre plus beaucoup de perspectives non plus.
La crise grecque en est l'exemple le plus caricatural.
Après l'espoir soulevé par les votes successifs du peuple grec, portant au pouvoir par trois fois un parti rafraichissant, en opposition au système ultra-libéral, c'est la douche froide et l'imposition par les forces de l'argent d'un plan accablant les couches populaires.
Un seuil est franchi depuis les déclarations des responsables européens qui n'ont pas mâché leurs mots: aucun verdict populaire n'entravera les décisions prises à Bruxelles.
Nous en avions eu les prémices suite au vote français de 2005 dont l'Europe n'a pas tenu compte.
C'est la première fois depuis longtemps que, de façon aussi nette, on nous met le contrat ainsi sous les yeux: la règle est ainsi, on ne la changera pas.
Ce qui nous interpelle dans ce que nous faisons chacun d'entre nous.
A quoi bon du coup s'évertuer à espérer changer les choses dans un contexte électoral qui, de toutes façons, ne sera pris en compte que si les votes correspondent à la logique du système?
Cette Europe-là est un piège et on ne la changera pas de l'intérieur.

Restent que, en Amérique latine en particulier, de Cuba à l'Uruguay, du Chiapas à la Bolivie, de belles choses se font: des expériences, des pratiques gouvernementales redonnent espoir en quelque chose de possible.

Mais on est loin d'Aurillac!

Petite association parmi d'autres, que pouvons-nous espérer?
D'abord, faire ce que nous savons faire: instaurer le débat, accepter nos différences, provoquer sans cesse l'analyse critique qui nous conduit à penser que nous n'avons qu'une seule perspective: l'affrontement du système et non son amélioration.
Là est la ligne de démarcation.
Inviter ici des gens qui méritent l'écoute:
Bellon pour une Constituante, Balbastre, l'auteur des "Nouveaux chiens de garde" qui sont déjà programmés.
En 2016, l'on pense à des sujets comme la violence des riches, les paysans, la Palestine, etc...
Démarquons-nous en effet des débats qui ne remettent rien en question et qui confortent le système.
Emmagasinons en nous des éclairages pour mieux comprendre ce qui est en jeu et être prêts à des réponses adaptées.
Nos cafés citoyens, quelles que soient leurs limites, sont un lieu d'échanges où nous nous réapproprions les choses, et c'est important!
Des chantiers citoyens plus larges où nous cultiverons la pédagogie du débat sont aussi à imaginer.
Notre peu de force ne doit pas nous inciter à nous flageller. Cela s'inscrit dans un malaise général et une crise du militantisme qui nous concerne, mais nous dépasse .Nous subissons cela comme d'autres, qu'ils soient appareils politiques, syndicats, etc...
Comme nous n'offrons ni postes de pouvoir, ni mandats rémunérés, ni pistes pour un travail, nous ne sommes pas les plus attractifs!
Les méandres raffinés de la crise politique nous incitent à connaître et à comprendre.
Peut-être que notre fonction citoyenne est d'abord là.
Le processus par lequel les lignes bougeront est difficile à anticiper.
Y préparer les citoyens que nous sommes et ceux qui nous rejoindront est en soi un acte politique dont nous pouvons faire notre moteur.


Le président, René BURLE

5nov. 2015

vendredi 4 septembre 2015


Le mouvement citoyen AVEC sera présent place Saint-Géraud, ce dimanche 6 sept. de 9 à 18h à la foire EcoBio (dans le gymnase)

et


...se mêlera aux autres assoc. de la ville d'Aurillac, samedi 12 sept, tout au long de la journée quartier des Carmes, sous un pavillon commun avec Rouge Cerise.

mardi 12 mai 2015

ESSAI pour COMPRENDRE


Loin du fracas des médias, quand on essaye de lire l'actualité et de saisir les enjeux, on est frappés par la perte de repères et les abysses qui s'ouvrent devant nous.

La longue histoire exclusive des deux partis dominants et tour à tour au pouvoir en France depuis des années est en passe de se terminer. Une troisième force existe et s'est implantée. Ses racines ont poussé sur le terreau de la déception, des promesses non tenues, d'un quotidien difficile et qui n'évolue pas. On peut même dire aujourd'hui que le distinguo traditionnel entre "droite" et "gauche" s'est de plus en plus décalé entre les partis au pouvoir et les autres. Les deux partis traditionnels qui ont les commandes étant de plus en plus assimilés à des courroies de transmission du système financier, quelques soient les discours des uns ou des autres.
Cela va plus loin. La perception d'un certain malaise encourage certains à modifier le nom de leur parti. Comme si le changement de façade allait permettre de changer la maison alors que les fondations s'écroulent.

Le calendrier électoral à répétition ne permet jamais de se poser les bonnes questions d'une démocratie en crise. A la va-vite, avec des manœuvres affligeantes et des calculs électoraux on a fait évoluer un système départemental qui produit une assemblée par binômes dont on sait qu'elle ne changera rien au fond. Entre les deux présidentielles de 2012 et 2017, comme depuis le début des quinquennats, on est passés par les municipales, les sénatoriales, les européennes, les départementales et bientôt les régionales. Très peu d'enthousiasme chez les électeurs. Au mieux la force de l'habitude, le réflexe d'appartenir à tel ou tel camp, mais aucun véritable espoir de changement. La perte de confiance, la désertion des urnes aboutissent non pas à une remise en question d'un système électoral à bout de souffle, à un changement de posture de la classe politique, mais à une culpabilisation des citoyens et à la menace d'un vote obligatoire. Vaille que vaille, l'on voit une représentation politique qui ne se remet en cause sur rien et qui, démocratie bancale ou pas, y va pour l'emporter, alors que le score est souvent ridicule en proportion des électeurs inscrits (ne parlons pas de tous ceux qui ne s'inscrivent plus). Mais l'emporter pourquoi?
L'histoire se répète d'une courbe de chômage qui augmente, de la perte d'acquis sociaux grignotés jour après jour quelques soient les discours qui accompagnent les mesures,  d'une nature asservie et de ressources pillées au détriment de notre équilibre et de notre futur. Plus aucune vision, plus aucun cap.

Seuls les médias dominants, complices et acteurs de cette mascarade, essayent de nous y faire croire encore, en agitant les petites histoires du microcosme. Chacun l'a bien senti aussi. Tout événement est utilisé avec des calculs dissimulés derrière des discours.
L'idéologie sécuritaire a pris appui sur ce qui s'est passé en France en janvier et, y compris, les moyens financiers sont là pour l'appuyer. L'importance accordée au fait religieux dans notre société pose aussi question.
Les trois religions monothéistes deviennent les points cardinaux d'une république vacillante.
Le désarroi s'empare des gens car les réponses n'apparaissent pas.
La configuration politique pose question. Doit-on faire évoluer les partis? Certainement, mais comment? La souveraineté populaire doit s'exercer en plein. Pour cela, il faut changer les règles du jeu et avoir une démocratie revivifiée par une Constituante.
Dans ce champ-là, les partis tels qu'ils sont aujourd'hui accepteront-ils ce bouleversement? Certains pensent que les partis ont vécu leur temps. Mais par quoi les remplacer?

Comment dans un monde interconnecté en permanence échapper aux puissances de l'argent qui manipulent en une seconde des opérations de plusieurs milliards d'euros d'argent virtuel?
Comment redonner puissance et pouvoir aux représentants des peuples afin de dégager un destin collectif autre que la dégringolade?
Le destin de la Grèce est exemplaire. Poussé par son peuple, le gouvernement affronte les logiques ultra-libérales portées par les représentants européens. Jusqu'à quelle extrémité? Pour quels résultats?
Et du coup, quels regards porter sur cette Europe qui dénie la souveraineté du peuple grec?
Le traité transatlantique combattu par des forces militantes ne rencontre aucun écho, ou presque, dans les médias. Et pourtant, son éventuelle application serait une chape de plomb de plus sur nos libertés.
Le désespoir et la misère poussent beaucoup d'africains à essayer de rejoindre nos territoires. Comment jeter les ponts d'une relation Afrique-Europe autre que celle du pillage et d'une aide au développement qui a failli?
L'espérance d'un changement passe par la compréhension des enjeux et la formulation d'un projet politique qui parle vrai et qui ne fait pas semblant. Des états qui reprennent la main, s'appuyant sur une démocratie digne de ce nom et en capacité de faire de vrais choix.

Difficile, mais possible. En Islande, en Amérique latine, certains montrent la voie. Des gouvernements appuyés par des populations osent s'opposer à la machine dominante.
Camus disait que quand il ne reste rien à l'homme, il lui reste le combat...


R. B. début mai 2015

dimanche 19 avril 2015

Les médias, entre information et manipulation

6ème Café citoyen
Les médias, entre information et manipulation
intermédiaires ou créateurs de l'actualité?

 au bar le Canotier,
d'Aurillac, 18 rue du Buis, le mardi 5 mai à 18h30

L'époque actuelle se caractérise par une abondance médiatique. De la toile à la télé en passant par les radios et la presse écrite, les médias accompagnent notre quotidien. Donnent-ils du sens et permettent-ils les repères attendus?
Sont-ils les outils qui permettent une meilleure compréhension d'un monde en perpétuel mouvement? Répondent-ils aux attentes des gens? Ou bien obéissent-ils à d'autres logiques?
Leurs prismes sur les événements, du local à l'international, nous livrent-ils les bonnes clés de compréhension?
Beaucoup de questions à débattre ensemble lors de ce
6 ème café citoyen d' AVEC

avec15@laposte.net

https://www.facebook.com/avec15000

en partenariat avec LE CANOTIER






mercredi 1 avril 2015

Elections: problème ou solution?



Les dernières élections ont donné le spectacle affligeant d'une classe médiatico-politique sourde et muette. Sourde aux attentes des gens, muette en termes de réponses.

Ces élections, plus que d'autres encore, représentaient un simulacre. Les contours et compétences des nouveaux départements ne sont pas encore définis. Pire, ils sont voués à leur disparition. Les différents arguments des candidats sonnaient souvent creux.

Par le fait des binômes, le nombre de conseillers augmentait alors qu'on nous parlait de leur réduction. Le département historique, représentation des cantons, a volé en éclats. Leur délimitation, ne serait-ce que sur Aurillac, laisse songeur.

La future prégnance des métropoles sur les territoires est déjà en toile de fond. Cette élection territoriale a été traitée, une fois de plus, comme un test national. Dans ce contexte, plus d'un français sur deux ne s'est pas déplacé au 2è tour. S'y rajoutent les bulletins blancs et nuls dont les médias ne parlent jamais alors qu'ils sont l'expression ultime du civisme. La rupture est consommée entre des français perdant confiance en tout changement véritable et une représentation politique sans issue autre que leur propre renouvellement.

Si on analyse les raisons de ce désamour rapidement, on peut y voir quelques causes évidentes.

La droite, tenante du système ultra-libéral n'a aucune réponse au désarroi des français les plus démunis, considérant quelque part qu'ils sont responsables de ce qui leur arrive. Cette droite agite de plus en plus les idées du FN, mais situe ce parti comme infréquentable, même si localement des alliances se nouent.

La gauche du PS ayant depuis longtemps abandonné toute volonté de combattre, avec d'autres valeurs, la société du profit à tout va, accompagne le système et avance à tâtons, sans projets, sans enthousiasme.

Les deux grands partis qui structurent gauche et droite se ressemblent étrangement et s'éloignent de plus en plus des citoyens désabusés.

Le FN, au discours plus lissé, séduit de plus en plus les mécontents, les déçus, les découragés. Comme un dernier espoir à tenter pour certains... Le mode de scrutin pour ces départementales renvoie les frontistes dans les cordes avec quelques élus alors que leur représentation est plus que significative. Cela renforcera encore ce parti, de plus en plus considéré comme victime d'une loi électorale injuste.

A gauche du PS, où pourrait se situer l'espoir, force est de constater que les français semblent peu attirés. Il faut qu'on essaye d'en déterminer les raisons. C'est la réalité dont s'empare le PS pour réclamer l'union autour de son leadership, encore et encore, comme toujours...

Les soirées d'élections se suivent et se ressemblent. Une brochette d'hommes et de femmes politiques répartis sur les différents plateaux, des journalistes complices, un traitement méprisant de l'abstention (quand on en parle), et les petites histoires à offrir en pâture sur le microcosme.Comme si le système pouvait se prolonger ainsi dans sa bulle, alors que la souffrance grandit et que l'enthousiasme s'est tu.

Les vainqueurs le sont par défaut, mais en font des tonnes, les battus attendent de meilleurs jours mais annoncent qu'ils ne le sont pas vraiment et l'alternance pointe le nez, d'après les "spécialistes" Mais quelle alternance? Depuis des décennies, on passe d'une droite qui a perdu depuis longtemps toute idée novatrice, s'affichant comme un caniche des USA, à une gauche sans ressorts et surtout sans courage.

La réalité ressentie par les gens est bien que les partis politiques dominants aujourd'hui n'impactent plus leur quotidien et sont incapables de changer quoi que ce soit.
Apparaît alors dans sa vérité cruelle le fait  que les candidats sont avant tout, pour la plupart, centrés sur leur propre parcours.

Combien de temps encore avant que politiques et journalistes affidés acceptent le constat d'une coupure politique, d'une crise de régime imposant un changement radical des règles du jeu, une représentation responsable et révocable devant la souveraineté populaire?

A ce stade, les élections sont le problème et ne sont plus la solution.

A faire comme si la vie démocratique n'était pas en danger, politiques et médias portent une lourde responsabilité. Le jeu des chaises musicales qu'on se renvoie des uns aux autres poussera à bout de plus en plus des citoyens déboussolés. Il faudra une soupape. Autant que ce soit celle d'une démocratie revivifiée, avec présence de la proportionnelle, limitation des mandats, redéfinition de l'ensemble du cadre démocratique.
Et tout cela à travers un processus constituant...

René BURLE, le 31 mars 2015

jeudi 5 mars 2015

Des élections départementales fin mars ! ?


Remarques de René Burle, du Cantal, sur les élections départementales.

Les élections départementales se déroulent au mois de mars.
Elles permettront d'élire les "conseillers départementaux" qui siégeront dans les départements "nouvelle génération". Quelques remarques s'imposent : cette fois-ci, les candidats se présentent par binôme, homme et femme, auxquels il faut rajouter deux suppléants. Si l'on rajoute le mandataire financier, il convient donc d'avoir pour les 15 cantons nouvellement dessinés sur le Cantal, soixante personnes en ordre de bataille pour les formations qui prétendent couvrir le territoire. Cette approche éloigne ou empêche évidemment les candidatures populaires et spontanées. Elle représente un pas de plus dans la professionnalisation de la vie politique et écarte un peu plus les citoyens du débat.
Les contours et les compétences des assemblées départementales à venir ne sont pas encore définis. On touche là au paroxysme de la parodie électorale. Quels vont être les programmes des candidats alors que des zones d'ombre subsistent sur leur rayon d'action ? La démocratie se délite, et cette élection va voir s'élargir le fossé entre des citoyens qui ont perdu confiance, en particulier chez les jeunes, et des partis politiques aux stratégies de plus en plus inaudibles.
La logique d'un parti, c'est de se présenter au rendez-vous démocratique de l'élection. Tous le feront. Mais ne prennent-ils pas le risque, au moins pour ceux qui émettent des critiques sur la situation actuelle, de se discréditer encore plus en ne dénonçant pas une élection en trompe-l'oeil ?
Jamais, autant que cette fois-ci, une élection n'a eu aussi peu de sens, n'aura été aussi confuse et improvisée, et donc aura été aussi inutile. N'y a t-il pas pour chacun d'entre eux et pour chacun d'entre nous, à se poser la question de notre positionnement ? Doit-on continuer de cautionner un système à bout de souffle, faire comme si l'électorat était toujours là alors que les abstentions enlèvent crédit à la représentation politique, avec comme objectif d'avoir des élus vaille que vaille ? Ou bien ne serait-il pas plus porteur de dénoncer la mascarade électorale, de redonner la souveraineté au peuple par un processus de Constituante redéfinissant la totalité des règles du jeu démocratique ?
La réforme territoriale, des futures régions élaborées sans l'avis des populations à ces départements sans consistance, visiblement condamnés à disparaître bientôt, en passant par une intercommunalité en manque de repaires, est un gâchis. Il aurait été beau et bien d'avoir des assises qui, avec le temps et les échanges, partant des communes et allant jusqu'aux grandes villes aurait permis de dégager des idées porteuses de modernité et d'espoir. Pari difficile certes, mais qui aurait au moins essayé de faire en sorte que les populations concernées s'approprient le débat. Aujourd'hui, nous sommes dans la caricature de structures mal définies et imposées, non comprises et auxquelles les gens, de plus en plus revêches à ce qu'il considèrent comme un simulacre de représentation, ne vont pas adhérer. Nous considérons pour notre part que la crise de confiance qui s'est installée en politique ne fait que s'aggraver et que chacun, en conscience, doit se déterminer.
Le rôle d'un mouvement citoyen est, au fil du temps, sans tenir compte des rendez-vous électoraux, de donner les outils d'analyse et de compréhension à chacun pour qu'li décide par lui-même de ses choix. Que ce soit dans nos ateliers, nos plénières, à travers nos cafés citoyens, nous essayons que chacun se ré-approprie le débat. Nous sommes dans la recherche d'alternatives, bien plus clivantes que quelques places glanées ça et là dans des assemblées sans lendemain.
Depuis le refus de prise en compte de la décision du peuple français en 2005, refusant le traité européen, ce qui représente un déni de démocratie rarement atteint, et jusqu'aux épisodes récents d'élections partielles avec des taux d'abstention très élevés, il y a deux écoles : ceux qui prétendent faire évoluer encore un système en perdition et ceux qui préconisent d'autres voies.
Nous nous situons dans le deuxième camp, celui du refus d'un jeu démocratique perverti.

jeudi 26 février 2015

Biblio et liens suite au café citoyen du 26 mars 2015 : DÉMOCRATIE LOCALE

Biblio et liens suite au café citoyen du 26 mars 2015 : DÉMOCRATIE LOCALE

ARTICLES : interview et dossier courrier des Maires 9/02/2009 et 2/10/2014

  1. VIDEOS : Interventions - MARION CARREL -Assises de Grenoble nov. 2014 (4 à 8 mn)

http://www.dailymotion.com/video/x26rd6p_les-conditions-de-reussite-de-la-democratie-participative-marion-carrel_tv
http://www.dailymotion.com/video/x26qs6u_les-effets-benefiques-de-la-participation-marion-carrel_tv
http://www.dailymotion.com/video/x26rd53_les-limites-de-la-participation-marion-carrel_tv

LIVRES
Le Parlement des invisibles/ Pierre Rosanvallon / Raconter la vie/ ed. Seuil/ 6 euros
Faire participer les habitants? Citoyenneté et pouvoir d'agir dans les quartiers populaires/ Marion Carrel ENS Editions : 20€ / mai 2013-réimprimé oct.2013 Veut-on vraiment que les habitants des quartiers populaires participent ? … Au delà de la dérive de l'injonction participative...l'apathie des habitants n'est qu'apparente...
Villes citées: Grenoble, Paris, Grigny, Brive Chendu (Chine), Porto-Alegre






jeudi 29 janvier 2015

DEREGLEMENTS CLIMATIQUES au programme de la réunion plénière d'AVEC à la Maison des Asssoc. Aurillac

AVEC, se réunit mardi soir 3 février (Entrée libre) ... A partir de 18h30, le THEME du mois, suivi d’échanges jusqu'à 20h (présenté par J-P Lemarchand):

DEREGLEMENTS CLIMATIQUES à toutes les échelles. Du Cantal à la Planète. Diagnostics, impacts et atténuations : des incertitudes certes, mais un compte à rebours inexorable !?




lundi 5 janvier 2015

Cuba si!


ATELIER HISTOIRE : Cuba
 
 

 


L'atelier Histoire d'AVEC se réunira le mardi 13 janvier, 18h, à la maison des associations, place de la paix, salle no2...AURILLAC
Il sera consacré à CUBA, sa réalité au-delà des clichés, son histoire à part et son actualité qui, tout à coup, rebondit.
Notre connaissance personnelle de ce pays permettra de visualiser quelques photos et en fin d'atelier, de goûter quelques rhums accompagnés de cannelés.

RB