mardi 8 novembre 2016

Café citoyen n°10 avec La Semaine de la Solidarité Internationale CANTAL


Depuis toujours, notre pays s'est enrichi de populations différentes et variées.
Pourtant, aujourd'hui, la place de "l'étranger" n'est pas toujours bien acceptée dans notre corps collectif qu'est devenue la nation française.
L'histoire en référence, d'écriture différente selon ses auteurs, nous essaierons de comprendre la place prépondérante qu'est encore cet apport: espagnols, portugais, italiens, russes, polonais, arméniens, maghrébins, asiatiques, noirs africains et tant d'autres...
La proportion d'immigrés en France est l'une des plus faibles en Europe (200000/an) et cependant, le sujet reste brûlant, qu'il concerne la protection sociale ou les échéances électorales.
A nous d'en débattre avec nos expériences, nos connaissances et en posant aussi les principes de base: quelle est notre identité, quel regard portons-nous sur l'autre, quelle société possible pour plus de fraternité?
Invitation donc à vous emparer de ces questions . Entrée libre
avec le collectif Cantal de la SSI Cantal




jeudi 22 septembre 2016





"Aux origines climatiques 
des conflits... et des migrations" 



Résumé:
Le changement climatique ne crée pas seulement de motifs supplémentaires de conflits violents, mais aussi de nouvelles formes de guerres. Il est devenu un multiplicateur de menaces et modifie le cours traditionnel des relations internationales. L'afflux de réfugiés aux portes de l'îlot de prospérité qu'est l'Europe pourrait se poursuivre et s'accentuer au cours du XXIème siècle. Ces migrants fuient des guerres qui se déroulent loin de l'occident, pourtant responsable historique du réchauffement global et qui rechigne à leur reconnaître un statut.

Agnès Sinaï est journaliste environnemental à Actu-environnement et collabore au Monde Diplomatique depuis une vingtaine d'années...Elle est co-auteure de divers essais parmi lesquels le Petit traité de la résilience locale (Charles Léopold Mayer, 2015), Economie de l'après croissancePolitiques de l'Anthropocène II (Presses de  Sciences Po 2015), ouvrages de l'Institut Momentum sur l'Anthropocène et ses issues, laboratoire d'idées dont elle est la fondatrice en 2011. Elle enseigne ces thématiques à Sciences Po (Paris) dans le cadre du Master Sciences et Politiques de l'Environnement.





"Aux origines climatiques 
des conflits... et des migrations" 



Résumé:
Le changement climatique ne crée pas seulement de motifs supplémentaires de conflits violents, mais aussi de nouvelles formes de guerres. Il est devenu un multiplicateur de menaces et modifie le cours traditionnel des relations internationales. L'afflux de réfugiés aux portes de l'îlot de prospérité qu'est l'Europe pourrait se poursuivre et s'accentuer au cours du XXIème siècle. Ces migrants fuient des guerres qui se déroulent loin de l'occident, pourtant responsable historique du réchauffement global et qui rechigne à leur reconnaître un statut.

Agnès Sinaï est journaliste environnemental à Actu-environnement et collabore au Monde Diplomatique depuis une vingtaine d'années...Elle est co-auteure de divers essais parmi lesquels le Petit traité de la résilience locale (Charles Léopold Mayer, 2015), Economie de l'après croissancePolitiques de l'Anthropocène II (Presses de  Sciences Po 2015), ouvrages de l'Institut Momentum sur l'Anthropocène et ses issues, laboratoire d'idées dont elle est la fondatrice en 2011. Elle enseigne ces thématiques à Sciences Po (Paris) dans le cadre du Master Sciences et Politiques de l'Environnement.

FÊTE de l'ENERGIE: Conférence Agnès Sinaï du Monde Diplomatique





"Aux origines climatiques 
des conflits... et des migrations" 



Résumé:
Le changement climatique ne crée pas seulement de motifs supplémentaires de conflits violents, mais aussi de nouvelles formes de guerres. Il est devenu un multiplicateur de menaces et modifie le cours traditionnel des relations internationales. L'afflux de réfugiés aux portes de l'îlot de prospérité qu'est l'Europe pourrait se poursuivre et s'accentuer au cours du XXIème siècle. Ces migrants fuient des guerres qui se déroulent loin de l'occident, pourtant responsable historique du réchauffement global et qui rechigne à leur reconnaître un statut.

Agnès Sinaï est journaliste environnemental à Actu-environnement et collabore au Monde Diplomatique depuis une vingtaine d'années...Elle est co-auteure de divers essais parmi lesquels le Petit traité de la résilience locale (Charles Léopold Mayer, 2015), Economie de l'après croissancePolitiques de l'Anthropocène II (Presses de  Sciences Po 2015), ouvrages de l'Institut Momentum sur l'Anthropocène et ses issues, laboratoire d'idées dont elle est la fondatrice en 2011. Elle enseigne ces thématiques à Sciences Po (Paris) dans le cadre du Master Sciences et Politiques de l'Environnement.

jeudi 2 juin 2016

La Révolution de la proximité: Café citoyen AVEC: jeudi 16 juin




 
Devant les crises diverses qui se succèdent au sein de nos sociétés
et face au mal-être engendré par notre mode de vie, 
des milliers d'initiatives locales voient le jour.

Animé par un auteur auvergnat. 
Où il est aussi question de préservation de la  ruralité et de développement durable

www.bernardfarinelli.com/la-revolution-de-la-proximite-voyage-au-pays-de-lutopie-locale/






mercredi 23 mars 2016

Présidentielle NON - Constituante OUI

[grouperepublique] Présidentielle NON - Constituante OUI

Nous relayons l'info d'André Bellon, publiée le 13 mars:

L’élection présidentielle va mobiliser, une fois de plus, avec plus ou moins de bonheur. Or, cette élection est de plus en plus un instrument contre la démocratie. Il est grand temps de sortir de ce piège. La présidentielle n’est pas la solution, elle est le problème.
Le texte ci-dessous propose une solution en posant un principe pour la reconstruction de la démocratie, de la souveraineté populaire. Il est signé par 55 citoyens originaires de nombreux départements français et dont la liste est ci-dessous. Il peut être soutenu ou commenté par l’adresse suivante : Retour ligne automatique
presidentiellenonconstituanteoui@yahoo.fr
Voter, pour quoi ?
Retour ligne manuel
Est-il vraiment raisonnable de consacrer autant d’énergie et d’attention au spectacle de la compétition présidentielle ? Est-ce vraiment cela la démocratie à laquelle nous tenons passionnément ? Au mieux, nous avons, au terme d’une farce médiatique, la possibilité de refuser un des candidats en lice. Une fois élu, celui-ci dispose de pouvoirs exorbitants, notamment le privilège de pouvoir oublier ses promesses ou même de bafouer la volonté populaire exprimée par référendum comme ce fut le cas après 2005.
Après des décennies de violences sociales et de mépris politique, nous citoyennes et citoyens de France, estimons qu’il n’y a pas de solutions à la crise qui frappe la démocratie dans le cadre du système qui régit notre vie publique.
Alors que se profile l’élection de 2017, nombreux sont les appels et initiatives qui veulent utiliser la présidentielle pour rebâtir la démocratie. Ces tentatives, malgré la sincérité de ceux qui les portent, ne peuvent sortir du piège infernal tissé par le système tant national qu’européen. On ne transforme pas un jeu en un autre et on ne peut lier notre combat au résultat, à cette élection, d’une personne, quelles que soient ses qualités. La présidentielle n’est pas la solution, elle est le problème.
Le véritable enjeu est la reconstitution du peuple, souverainement dépositaire du pouvoir en démocratie. Ce pouvoir, par essence collectif, n’attend personne en particulier et n’appartient qu’aux citoyens assemblés.
Refonder la démocratie impose donc, sans tarder, l’élection d’une assemblée constituante en France. Souveraine sous le contrôle de tous les citoyens, elle sera maîtresse de la redéfinition de notre vie publique. Sur le plan local, dans les assemblées communales, les citoyens se rassembleront pour décider ensemble de leur représentation et du mandat qu’ils souhaitent donner à la Constituante.
Citoyennes et citoyens de ce pays, nous sommes le peuple et, en tant que tels, souverains de notre propre destin. Nous appelons donc à remplacer en 2017 l’élection présidentielle par l’élection d’une assemblée constituante.

Non à la présidentielle, oui à la Constituante !
Retour ligne manuel
Remy Barbier (Maine et Loire) ; André Bellon (Paris) ; Christian Berthier (Paris) ; Michel Blay (Paris) ; Didier Brisebourg (Var) ; René Burle (Cantal) ; Françoise Castex (Gironde) ; René Chaboy (Tarn et Garonne) ; Bernard Conte (Gironde) ; Daniel Cordiez (Nord) ; Jean-Pierre Crémoux (Haute-Garonne) ; Antonin Delaever (Paris) ; Michel Ezran (Paris) ; Michèle Frayze (Cher) ; Jean-Michel Freguin (Hérault) ; Florence Gauthier (Paris) ; Pascal Geiger (Paris) ; Loïck Gourdon (Loire Atlantique) ; John Groleau (Creuse) ; Bernard Guibert (Calvados) ; Antoine Guilleux (Ardennes) ; Charles Guittard (Paris) ; Stephane Guyot (Val de Marne) ; Raoul Marc Jennar (Pyrénées Orientales) ; Elisabeth Kergoat (Drome) ; Jeannine Lacroix (Hérault) ; Jacques Lafouge (Gironde) ; Michel Laloux (Vaucluse) ; Michel Lambalieu (Vaucluse) ; Gilbert Legay (Oise) ; Guy Léger (Cher) ; Francis Lenne (Gironde) ; Alain Lepage (Seine Saint Denis) ; Gérard Machline (Meuse) ; Marc Mangenot (Paris) ; Georges Martel (Corrèze) ; Jean-Claude Martin (Haute-Garonne) ; Serge Marquis (Paris) ; Maurel (Bouches du Rhône) ; Loïc Monod (Paris) ; Albert-Jean Morrazani (Bouches du Rhône) ; Jérome Pannetier (Bouches du Rhône) ; Pierrette Pasquini (Gard) ; François Paumier (Ariège) ; Louis Peretz (Alpes de Haute Provence) ; Jack Proult (Maine et Loire) ; Sylvie Rabatel (Drome) ; José Ruiz (Vaucluse) ; Vincent Sizaire (Paris) ; Jean Souyris (Hérault) ; Marie-Elisabeth Thomas (Aude) ; Samuel Tomei (Paris) ; Béatrice Turpin (Seine Saint Denis) ; Juan Ramon Vera (Haute Garonne) ; Frédéric Viale (Paris)

mardi 5 janvier 2016

Le syndrome de Forcalquier

LE SYNDROME DE FORCALQUIER

La corde qui relie le peuple à sa représentation s'effiloche de plus en plus...

Les dernières élections ont accentué un malaise à plusieurs étages.

Le principe électoral d'abord qui ne fait jamais état de tous ces français qui rejettent en bloc un système dépassé et qui ne s'inscrivent pas sur les listes électorales ou ne se ré-inscrivent plus lorsqu'ils doivent le faire. Pas plus d'ailleurs qu'il n'est fait mention de tous ceux qui, civiques jusqu'au bout et rejetant une offre qui ne leur correspond plus, glissent dans l'enveloppe un bulletin blanc ou nul.

Un français sur deux, parmi les inscrits, qui se rend aux urnes ne semple plus poser de problème à la représentation élue. Il suffit de voir comment elle s'enthousiasme lorsqu'il y a un petit sursaut , comme lors du deuxième tour des régionales, alors qu'on pourrait se demander quelle proportion de ces voix supplémentaires est allée vers les suffrages non exprimés.

L'inversion des principes démocratiques aussi pose question. Alors qu'à l'évidence les élus ont à rendre compte au corps électoral de leurs engagements et de leur action, nous assistons de plus en plus à des jugements par le haut de notre attitude. Soit nous ne votons pas assez, soit nous ne votons pas assez bien! Il n'est pas loin le temps où, sentant le décrochage de plus en plus fort, et ne se remettant jamais en cause, la représentation nationale nous imposera le vote obligatoire...
La culpabilisation du citoyen atteint des records...

L'expression médiatique atteint des sommets dans l'aliénation le soir des résultats et le tour de force est que les questions essentielles ne sont jamais abordées. On pourrait aussi s'interroger sur le peu de temps consacré aux résultats de deux régions qui ont exprimé un vote à contre-sens et qui mériteraient qu'on s'y attarde: la Corse et sa sensibilité autonomiste, ainsi que la Martinique et son affichage indépendantiste. En d'autre temps, cela aurait fait la une...

Les partis politiques sont eux aussi dans l'impasse. 
Sans les accabler, l'on se rend compte qu'ils suscitent au mieux un vote timide...

Le PC devient une caricature du caméléon. Rouge au premier tour et rose pâle au second pour glaner quelques sièges par-ci, par-là, mettant sans sa pocha toutes les critiques faites quelques heures avant.

Que dire des écologistes dont l'expression cacophonique et les revirements en ont déboussolé plus d'un? Ce parti n'a plus aucun cap politique et navigue au jour le jour...

Constat d'échec aussi pour le PG, que ce soit dans un front de gauche explosé de l'intérieur ou dans la difficulté de trouver un second souffle.

Quand à la droite républicaine, elle se caractérise par un discours de plus en plus proche des idées du FN pour certains, même si quelques leaders s'en écartent, mais surtout par une acceptation du système ultra-libéral dont elle est le valet et qui la rend incapable depuis 30 ans d'apporter la moindre réponse cohérente.
Cela ne l'empêche pas, d'élections en élections, lorsqu'elle est dans l'opposition de prétendre le contraire.

Le PS battant lui des records dans l'hypocrisie. Arrivé au pouvoir en 2012, malgré ses échecs précédents lors de l'épisode Jospin et surfant sur la vague des mécontents du sarkozysme, il a encore berné ses électeurs.
Son opposition à la finance et aux logiques financières, sa volonté de combattre les diktats européens et la chancelière européenne n'ont tenu que quelques jours. Depuis, fonctionnant en affidé de ceux-là mêmes qu'ils prétendait combattre, il n'a même pas eu le cran de se porter en soutien du gouvernement grec lorsque celui-ci en cherchait.
Pas plus que la droite, le PS n'a de solutions, hormis celle de reconduire ses cadres au pouvoir quand c'est possible.
Ce système électoral lui convient bien puisqu'il ne cesse d'en partager le contrôle avec les "républicains", le deuxième tour aboutissant inexorablement à la victoire de l'un ou de l'autre.

Un seuil a été franchi le soir du premier tour des élections régionales. La stratégie du pouvoir en place consistant à éviter à tout prix l'arrivée du FN au pouvoir a abouti à tout et n'importe quoi.
Le sommet de cette mascarade s'est passé à Forcalquier lorsque le maire de la ville, tête de liste PS en Provence-Alpes-Côte d'Azur, a donné son sentiment quelques minutes après 20h sur son opposant de droite, dénonçant l’ambiguïté d'Estrosi, le maire de Nice, enclin aux alliances avec le FN depuis longtemps et dont l'esprit républicain n'est pas la première vertu.
Toute cette belle tirade pour se rétracter quelques temps plus tard, suite à l'injonction de l'autorité de son parti et appeler à voter pour celui-là même qu'il avait jeté aux orties.
Comment peut-on se dérober de cette manière, se saborder aussi? Comme si l'on espérait un retour quelconque des électeurs frontistes dont on a vu à Paris qu'il n'était pas évident avec la défaite de Bartolone.
Arriver à nous proposer Estrosi comme un modèle démocratique et républicain de la part du PS est d'un niveau jamais atteint!

Reste le FN dont le succès serait acquis si était dans un système "à l'anglaise" avec la proportionnalité intégrée immédiatement au premier tour.
Ce parti monte en puissance. Avec parfois plus de 40% des suffrages exprimés, li est arrivé largement en tête au premier tour.
Au nom de quel principe républicain leur a t-on volé cette victoire?
Cette manipulation est une honte!
Pendant combien de temps va t-on nier l'évidence et rejeter le vote de tant de millions de français?
Est-on capable d'entendre ce qu'ils nous disent, même si l'on peut craindre que la réponse du FN n'est pas la bonne?
S'il y a à combattre le FN, c'est sur le plan des idées et des actes, ce n'est pas en le privant en permanence d'une représentation qui devient de plus en plus nécessaire au regard de nos valeurs démocratiques.
Surtout que le résultat de cette manipulation maintient en place un système à deux partis dont on connaît les limites, pour ne pas dire l'incompétence.
Ne nous y trompons pas, quel que soit l'accent sincère de l'un ou l'autre (voir les accents larmoyants de Bertrand dans le Nord) le système se perpétue et aucune remise en question n'est à espérer.
Le FN arrivera un jour à gouverner des régions, ou même le pays. Quel sera son rapport au principe de réalité? La finance mondiale, le contexte européen?
A l'aune de cette épreuve, la baudruche risque de se dégonfler.
En attendant, rien ne nous autorise à priver cette formation de son droit légitime à gouverner, ou alors il faudrait que celle-ci soit déclarée hors-la-loi, ce qui n'est pas le cas.

Alors que nous vivons un chaos climatique aux conséquences désastreuses, "l'accord sans accords" de la COP21, certes une première, est loin d'être une réponse telle qu'on l'aurait voulu.
La réponse du gouvernement à la menace des attentats s'est traduite par un rallongement de l'état d'urgence et la mise à l'index de plusieurs militants privés de leurs droits fondamentaux.
La crise démocratique dont nous ne venons de parler s'inscrit donc dans un contexte tendu.

La question qui doit être abordée aujourd'hui est celle de la pertinence de rester dans le modèle qui nous est proposé.
Dans celui-ci, les élections telles qu'elles fonctionnent aujourd'hui sont le problème et non la solution.

Les citoyens s'organisent et proposent des contre-modèles. Encore faudra t-il apporter une réponse en termes de rapport de force avec la dynamique des réseaux.
Le processus emmenant à une Constituante éveillera les consciences et redonnera sens à la souveraineté populaire.
Restera aussi l'affrontement aux puissances financières qui risque de ne pas se faire en douceur, même si certains pays ont montré la voie.

Les enjeux nous dépassent, mais tout nous appartient...


René Burle, Président AVEC, fin décembre 2015