Un prochain vote CABAlistique !
On cause un
peu d’élections municipales; mais qui parle des élections communautaires ?
Et pourtant! Le seul
bulletin de vote qui sera déposé dans l’urne les 23 et 30 mars, entre
autres par quelques jeunes non
abstentionnistes contribuera à l’élection de nos conseillers municipaux, mais
pas que. L’a voté va flécher en même
temps parmi ces nouveaux élus, de nouveaux conseillers communautaires qui cumuleront ainsi deux sièges labellisés
dans notre piètre démocratie représentative*. Pour certains d’entre eux 3,
4 sièges ou plus. Ceux-ci resteront ou seront en même temps conseillers
généraux, régionaux, député et/ou sénateur, au moins jusqu’au 31 décembre 2016.
Tout en continuant parfois d’exercer à temps partiel une profession, ils seront
même désignés présidents d’une association financée par leurs collectivités.
Des surhommes quoi, rarement des
« sur femmes », progéniture et tâches ménagères obligent !
Autre prisme de vision, mais chut, le nouveau subterfuge
démocratique français permet donc à la fois de désigner nos représentants à la
communauté d’agglomération* (ici la
CABA), laquelle voit ses compétences
renforcées au fil des années, au détriment de la commune, fut-elle nommée
Aurillac. Exemple en matière d’urbanisme
la prochaine loi ALUR (Accès au Logement et Urbanisme Rénové). Les budgets par habitant, comparés de la
ville d’Aurillac et de la CABA sont du même ordre, autour de 1500 euros. Mais
la part investissement dépasse 600 € à la CABA, confinée à un peu plus de 430€
pour la ville. Les grands projets et décisions sont déjà et seront dévolues de
plus en plus à notre chère collectivité CABA…listique.
Son futur président, déjà
pressenti et auto-désigné via la pression exercée sur le PS local, ne sera pas
une surprise… Mais qui l’a vraiment entendu ou vu faire campagne. Caché, comme
presque anonyme dans une liste aurillacoise ; attendons-nous à le voir ressortir du bois.
Pour reprendre, la plus haute chaire du bassin aurillacois, intronisé qu’il
sera par une majorité de conseillers communautaires, déjà vissés à leur
précédent siège et parfois pétrifiés par
sa redoutable personnalité.
L P-J , le 16/02/14
*Voir article sur la territorialité : « Non bis in idem . Un seul vote ne peut faire deux élections»
de Michel Rocagel
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire