lundi 17 février 2014

Un prochain vote CABAlistique

Un prochain vote CABAlistique !
On cause un peu d’élections municipales; mais qui parle des élections communautaires ?
Et pourtant!  Le seul bulletin de vote qui sera déposé dans l’urne les 23 et 30 mars, entre autres  par quelques jeunes non abstentionnistes contribuera à l’élection de nos conseillers municipaux, mais pas que. L’a voté va flécher en même temps parmi ces nouveaux élus, de nouveaux conseillers communautaires qui cumuleront ainsi deux sièges labellisés dans notre piètre démocratie représentative*. Pour certains d’entre eux 3, 4 sièges ou plus.  Ceux-ci  resteront ou seront en même temps conseillers généraux, régionaux, député et/ou sénateur, au moins jusqu’au 31 décembre 2016. Tout en continuant parfois d’exercer à temps partiel une profession, ils seront même désignés présidents d’une association financée par leurs collectivités. Des surhommes quoi, rarement des « sur femmes », progéniture et tâches ménagères obligent !
Autre prisme de vision, mais chut, le nouveau subterfuge démocratique français permet donc à la fois de désigner nos représentants à la communauté d’agglomération* (ici  la CABA), laquelle voit ses compétences renforcées au fil des années, au détriment de la commune, fut-elle nommée Aurillac. Exemple en matière d’urbanisme la prochaine loi ALUR  (Accès au Logement et Urbanisme Rénové). Les budgets par habitant, comparés de la ville d’Aurillac et de la CABA sont du même ordre, autour de 1500 euros. Mais la part investissement dépasse 600 € à la CABA, confinée à un peu plus de 430€ pour la ville. Les grands projets et décisions sont déjà et seront dévolues de plus en plus à notre chère collectivité CABA…listique.
Son futur président, déjà pressenti et auto-désigné via la pression exercée sur le PS local, ne sera pas une surprise… Mais qui l’a vraiment entendu ou vu faire campagne. Caché, comme presque anonyme dans une liste aurillacoise ;   attendons-nous à le voir ressortir du bois. Pour reprendre, la plus haute chaire du bassin aurillacois, intronisé qu’il sera par une majorité de conseillers communautaires, déjà vissés à leur précédent siège et parfois pétrifiés par  sa redoutable personnalité.

L P-J , le 16/02/14


*Voir article sur la territorialité : « Non bis in idem . Un seul vote ne peut faire deux élections» de Michel Rocagel

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