mardi 3 juin 2014

Echos du 1er Café, bienvenue au 2nd du 13 juin

Bienvenue au second café-citoyen d’AVEC (Aurillac Ville Eco-Citoyenne)
Le mardi 17 juin à 18h30 au bar Le Canotier rue du Buis
Sur le thème : L’Europe, entre rêve et réalité. Quels enjeux, quel avenir ?

Le 13 mai dernier, le premier café-citoyen a réuni une trentaine de personnes au Bar de la Paix sur le thème : La faillite démocratique. Les citoyens existent-ils encore ?
Parmi les participants, en majorité de simples citoyens, débattant ensemble dans une atmosphère cordiale, se trouvaient également des figures locales d’Europe Ecologie et du Parti de Gauche. Les sujets abordés étaient nombreux, et mériteraient sans doute un développement plus précis. Cela relève de l’Association AVEC à travers ses réunions plénières mensuelles et ses ateliers thématiques.
Après une brève présentation du sujet du jour et du contexte, et une définition du café citoyen, les questions et observations ont commencé à fuser : « Ne sommes-nous pas au cœur d’une monarchie constitutionnelle qui ne veut pas dire son nom ? » « Comment expliquer la montée de l’extrême-droite ? Quelles sont les causes de l’abstention ? » « Les médias dépassent-ils leur rôle d’observateurs, de commentateurs ? Ils sont liés aux grands groupes financiers, lesquels sont très influents » « L’introduction d’une plus forte dose de proportionnelle n’est-elle pas indispensable à une meilleure démocratie ? Lors des municipales à Aurillac, le maire n’a été élu (au premier tour il est vrai) que par 51% des votants et moins d’un tiers des électeurs. Pourtant son équipe dispose de 80% des sièges au conseil municipal… « A quand un suffrage dédié à l’élection des conseillers communautaires, qui ne feraient pas obligatoirement partie des conseils municipaux ? Cela semblerait juste dans la mesure où la CABA est décisionnaire de tous les grands dossiers, ne laissant que des miettes aux municipalités ? » Le nouvel exécutif de la CABA est par ailleurs composé d’une majorité de maires et d’un sénateur, en infraction légale avec la loi sur le non-cumul des mandats. « La distorsion s’amplifie entre le monde politique professionnel et les électeurs. Ici et là se créent des mouvements citoyens, locaux ou nationaux. Le succès de la liste EELV-PG à Grenoble interpelle, de même que celui des listes citoyennes à Nantua et Saillans. Est-ce épisodique ? Ou s’agit-il d’une ébauche d’une révolution en douceur qui incitera le peuple à exiger un pouvoir réel ? » « Qu’est-ce qu’être citoyen ? Le Larousse précise qu’il s’agit du membre d’un Etat, considéré du point de vue de ses devoirs et de ses droits civils et politiques. Aujourd’hui, il semblerait que la différence entre un citadin et un citoyen réside dans l’implication dans la vie de la cité ». Il se dit dans la salle qu’avant d’être citoyen, il faut déjà être reconnu en tant qu’individu, en tant que personne. Il semble se dégager un consensus sur le fait que l’abstention et la montée de l’extrême droite possèdent des racines communes : désillusion vis-à-vis des appareils politiques traditionnels, manque de confiance lié aux promesses non tenues, absence de pédagogie induisant un manque de culture politique, habitude de subir plutôt que d’agir. Tous ces points peuvent être aisément améliorés jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un noyau de quelques xénophobes sur lesquels nous pourrons avoir notre influence en démontant chaque solution proposée par le parti en vogue; il nous faut démonter au quotidien l’aspect démagogique de son programme, qui n’est basé que sur « ce qui ne va pas» sans proposer de moyens acceptables de régler les problèmes. Etre citoyen, c’est aussi aujourd’hui adopter un comportement écologique en refusant autant que possible la dictature des lobbys, en boycottant Intermarché pour protester contre sa participation à l’éradication du milieu marin, en étant plus attentifs au « Made in », en favorisant des circuits courts et des produits bio locaux (AMAP), en adaptant notre habitat pour réduire nos dépenses énergétiques, en pratiquant le covoiturage… Etre citoyen, c’est partager nos valeurs avec nos amis, nos collègues, notre famille, nos enfants. Fédérer quelques associations isolées peut également s’avérer une bonne piste pour faciliter leur communication, susciter de l’intérêt et générer des vocations. Il est nécessaire de sortir d’un individualisme qui ne peut que conduire à un sentiment d’injustice et d’impuissance, puis de ressentiment. La phrase de Coubertin « L’important est de participer » et la devise d’AVEC « Agir est un bon remède contre l’amertume » s’adaptent parfaitement à la politique.
Pardon à celles et ceux dont les commentaires m’auraient échappés.

notes de David V.

Rendez-vous le 17 juin au Canotier pour un nouvel échange. La réunion plénière d’AVEC le 3 juin à 18h30 salle 2 (sur rue) de la Maison des Associations est également ouverte à tou(tes)(s). Vous pourrez si vous le désirez, vous inscrire dans l’un de nos ateliers.
Pour nous contacter : AVEC15@laposte.net ou assoc AVEC sur Facebook
N’hésitez pas à diffuser largement ce compte-rendu sommaire d’une soirée très dense !

Merci de votre participation et à bientôt 

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